Courniou les Grottes - Les textes principaux du site 

Entre Méditerranée et Atlantique, au cœur du Parc Naturel Régional du Haut Languedoc, Courniou est un village de 600 âmes posé sur un massif calcaire formé de marbre et creusé d’innombrables cavités dont la plus remarquable est la grotte de la Devèze surnommée «Le Palais de la Fileuse de verre ».
Sur ce site, visitez la grotte, découvrez le Musée Français de la Spéléologie et promenez vous sur les sentiers de découverte. Vous trouverez également l’ensemble des professionnels de l’accueil et des produits fermiers disponibles sur notre commune. Mais rien ne remplace la réalité, alors…...Venez nous rendre visite! Tous les renseignements sont sur notre site.

Le site officiel de Courniou les Grottes a pour objectif de présenter les merveilles locales en donnant envie de profiter de la douceur de vivre qu'offre le coeur du Haut Languedoc. Il donne aussi une idée claire de la façon de venir sur place. (Voir pages Accueil et Accès)

Courniou les Grottes est au centre d'une région intensément active et hospitalière. 
Il ne s'agit pas de laisser croire que le village est un pôle de loisirs de premier plan. 
Au contraire, notre ambition est de montrer que Courniou matérialise l'aboutissement de la logique du "tourisme vert" qui permet d'exercer des activités sportives ou culturelles multiples dans un environnement préservé. Loin des excès de l'urbanisation, Courniou permet de goûter autant que faire se peut les attraits des villes proches, en se retirant au calme de la nature quand la lassitude vient. 
Et là, nous devons souligner que nous sommes gâtés... Quelques exemples: 
Courniou est à moins d'une heure de Castres, Béziers, Bédarieux, Narbonne, ou Mazamet, 
à moins de deux heures de Toulouse, Albi, Carcassonne, ou Montpellier, 
à une heure des plages et à quelques minutes des lacs du haut Languedoc: Raviège, Laouzas, St Peyres. 
Aimeriez vous chiner dans les brocantes environnantes, découvrir les produits du terroir à St Pons ?
Tout cela et bien plus encore est à votre portée immédiate dans notre vallée entre Somail et Montagne Noire, blottie au creux des collines qui la limitent et garantissent la douceur de son climat. Ceux qui ont essayé sont revenus... 

Histoire de la découverte de la Grotte de la Devèze

Le trou d’entrée de la grotte fut découvert lors des travaux de construction de la ligne de chemin de fer Mazamet-Bédarieux, en 1886-1887. L’entrée naturelle de la cavité est un orifice circulaire situé dans l’angle Nord-Est de la cour de la gare, une sorte de cheminée remontante creusée dans la roche à sept mètres au dessus du sol.
D’après E. Martel dans « Les Abîmes », les ouvriers mineurs et terrassiers l’avaient déjà parcourue et en avaient saccagé le concrétionnement lorsque, le 9 janvier 1893, MM. Bourguet, Armand et le guide Martel l’explorèrent à leur tour. Le premier en dresse en une soirée le plan et la coupe publiés dans le même ouvrage. Il faut mentionner que ces travaux, exécutés très rapidement, n’ont qu’un lointain rapport avec la réalité. L’exploration est reprise, bien des années plus tard, en 1928-1929, par M. Milhaud et son équipe. En 1930, une belle découverte vient récompenser leurs efforts : les salles supérieures de la grotte et la salle des Bijoux. De nombreux diverticules et le réseau inférieur sont également explorés. La partie la plus richement décorée de la grotte est aménagée en 1932-1933 par le Spéléo-Cub de la Montagne Noire et de l’Espinouse, regroupant les spéléologues de toute la région mazamétaine et saint ponaise. 
Les salles qui actuellement sont les premières à être visitées furent aménagées plus tard et ouvertes au public en 1939 en présence de l’éminent spéléologue français Norbert Casteret.
Cet aménagement permet de faire un circuit complet dans la grotte et de découvrir la richesse et la diversité du concrétionnement, la salle G. Milhaud étant sans conteste la plus belle de la caverne.

Courniou les Grottes - géologie de la Grotte de la Devèze

La grotte est emprisonnée entre deux étroites bandes ordoviciennes courant sensiblement Sud Sud-Ouest / Nord Nord-Est et jouxtant au nord la faille du grand synclinal Salesse-Jaur, séparant les terrains métamorphiques de la bordure sud du Somail des terrains calcaires dévoniens. Il faut noter au nord la présence de bancs de calcaire nettement dolomitiques, particulièrement remarquables dans la grottes.

  • 1ère étape:

Les eaux agressives venues des régions cristallines et gneissiques du Somail agrandissent la zone fracturée et la diaclase originelle par action chimique et mécanique. Le ruisseau s’enfonce dans le massif, dans deux directions: vers le NE en suivant la pente générale, et vers le Sud à la faveur du pendage des strates. Il abandonne plusieurs fois son lit, par pertes successives, et atteint sont profil d’équilibre qui est à peu près celui de la vallée extérieure. Des éboulements se produisent, à proximité du versant, et au contact des schistes.

  • 2ème étape:

La grotte se remplit en grande partie, jusqu'à son niveau moyen, de sédiments divers venus de l’extérieur : argiles et sables, graviers et même blocaille, composée de galets roulés relativement importants. Ceux-ci, amenés à la faveur des crues, subissent un début de concrétionnement, arrivant à former une sorte de conglomérat dont on retrouve des témoins laissés en place par les eaux. Ces matériaux, paraissent provenir des régions septentrionales de la vallée de Courniou (Montagne Noire Somail), puisqu’on note la présence de galets de gneiss et de schistes.

  • 3ème étape:

Le concrétionnement se poursuit, intense, car on trouve des planchers stalagmitiques considérables sur les sédiments précités. Les galeries et salles, surtout au niveau supérieur, se concrétionnent, tandis que s ‘amorce dans les niveaux inférieurs un sous-tirage des sédiments. On peut noter la présence de nombreuses lames d’érosion, une très forte corrosion des parois et des plafonds. On peut supposer la submersion totale et prolongée des réseaux moyens et inférieurs de la grotte. La cavité prend peu à peu des dimensions et la morphologie que nous lui connaissons actuellement. Les sédiments et conglomérats sont pratiquement déblayés, il en reste seulement quelques témoins sur des laisses dans les parties basses de la grottes.

  • 4ème étape:

Une nouvelle période de concrétionnement importante débute. Les réseaux supérieurs sont nettement en voie de comblement (fossilisation). Dans les parties à calcaire dolomitique apparaissent les fleurs de roches d’aragonites (présence de magnésium). Le ruisseau à complètement disparu. L’eau occupe sporadiquement les galeries inférieures (automne et printemps) et d’une façon permanente et sans variation notable de niveau le réseau dit de fente. D’une façon générale l’eau occupe le fond de la cuvette synclinale de Courniou.
L’eau remonte cependant quelquefois dans les parties basses à la faveur des variations saisonnières de la nappe phréatique. C’est la période que nous connaissons actuellement.

Courniou les Grottes - Musée Français de la Spéléologie

Il rassemble la plus importante collection de documents, matériels et objets originaux de la conquête souterraine.
On y explique la formation des cavités et des concrétions. On y découvre l’origine des abîmes et la faune aujourd’hui disparue qui habitait les cavernes. Tout au long de la visite, plusieurs thèmes sont présentés : l’histoire de la spéléologie, les grands spéléologues, la géologie souterraine, la faune souterraine, la protection des grottes et la spéléologie locale.
Une véritable initiation à la spéléologie scientifique accessible à tous

Courniou les Grottes - Association ASPIC

C’est une association loi 1901 qui fut crée en 1998 dans le but d’inventorier les richesses patrimoniales de la commune pour mieux assurer leur protection, mettre en valeur le petit patrimoine bâti de la commune dans la perspective d’un développement touristique.

Les grandes réalisations :
  • Le sentier des capitelles ouvert en 1999, qui permet de faire découvrir au randonneur par un circuit ombragé de 1 h 30 les différentes constructions en pierres sèches qui jadis ont aussi offert aux vignerons et bergers un abri de fortune contre les caprices du temps.
  • Le sentier botanique qui permet de faire la connaissance des principales plantes poussant sur la roche calcaire.
    L’association organise également des sorties découvertes sur des thèmes très divers :
  • Géologie, mycologie, histoire locale...
    L’association compte une quinzaine de membres actifs ou sympathisants qui contribuent chacun à leur manière à faire revivre les vestiges du passé

Sentier des Capitelles

Le terme "capitelle" est essentiellement lié à la construction avec voûte en encorbellement : chaque pierre dépasse celle qui la soutient d’une longueur inférieure à sa moitié et est calée par des pierres plus grosses qui servent de contrepoids.
La plupart datent de la première moitié du dix neuvième siècle, période qui correspond à une poussée démographique significative et à un retour à l’agriculture et au pastoralisme.
La forme de la capitelle et celle de sa porte dépendent surtout de l’inspiration de son constructeur qui se trouvait être bien souvent agriculteur ou berger avant d’être maçon.
Le visiteur découvre aussi les murs soutenant les terrasses auparavant cultivées nommées "faïsses", les cabanes de vigne et leur amas de pierres ou "clapas", vestiges du patrimoine vernaculaire.
Durant plus d’une heure on peut flâner sur ce sentier et se plonger vous dans l’ambiance de la vie d’autrefois.
Un dépliant est à la disposition du visiteur au musée ou à la mairie pour le guider et lui détailler les 13 stations que comporte le sentier .

Sentier botanique

A la sortie de la grotte, on débouche sur le massif calcaire de la Devèze qui habite une flore riche en espèces affectionnant les terrains arides, rocailleux et ensoleillés. Le visiteur découvre lors d’une descente aménagée, une série des plantes les plus caractéristiques des garrigues méditerranéennes, une spécificité de notre patrimoine naturel régional.

Courniou les Grottes: l'histoire

Le territoire de la commune de Courniou les Grottes est issu de la partition de la commune de Saint Pons de Thomières en 1884. L’occupation humaine est beaucoup plus ancienne car il faut remonter au néolithique pour trouver les premières traces laissées par les habitants des grottes locales. La première mention manuscrite de Courniou, remonte au X° siècle dans la charte de création de l’abbaye de Saint Pons par Raymond PONS comte de Toulouse. «CORNON» n’était alors qu’une Villa (grosse exploitation agricole). Pendant plusieurs siècles, son histoire sera étroitement liée avec celle de Saint Pons, évêché jusqu’à la Révolution, sous préfecture jusqu’en 1926 et ville importante de la montagne. Jusqu’en 1705, les habitants de «COURGNIOU» sont tous enterrés dans le cimetière de «PROUILHO» (Prouilhe) qui était à l’époque le plus gros hameau de la commune. C’est à cette date que le hameau de COURGNIOU devient paroisse après avoir construit l’église actuelle sur une ancienne chapelle en 1692. Profondément marqué par les guerres de religion, le pays en garde encore les stigmates dans les noms de lieux : Lo paret dals catolics (le pré des catholiques) sur la limite Courniou-St Pons.
En 1886, les ouvriers du chemin de fer découvrent l’entrée de la grotte de la Devèze, la vie touristique de la commune commence alors. 

 


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Mairie de Courniou les Grottes: Avenue d'Occitanie - 34220 Courniou
Tel : 04 67 97 03 85 - Fax : 04 67 97 33 48
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